Le sport : un terrain de jeu édifiant
Rubrique sport parue dans "L'alinéa estudiantin" de L'UCL Mons
Enregistrement des interviews diffusées sur YOUFM les 21, 22 et 23 décembre
En cette première rubrique sport, nous souhaiterions permettre aux étudiants de rêver, de les motiver et de croire en leur passion, leur rêve, en retraçant le parcours de nos stars locales et de jeunes prodiges montants. C'est donc durant un doux matin de novembre, que nous nous sommes déplacés jusqu'au stade Tondreau afin de recueillir quelques témoignages. Les intéressés qui ont accepté de répondre à nos questions sont, dans l'ordre, Jérémy Perbet, Cédric Berthelin et Noé Dussenne.
A 18 ans, Jérémy Perbet (photo) décide de se donner à fond pour le football. Il vient juste de réussir son Bac en marketing lorsqu'il passe des tests à Clermont Ferrand. Plus jeune, il souhaitait déjà intégrer l'équipe mais la réussite du bac, imposée par ses parents, était la condition primordiale pour pouvoir accéder au monde professionnel. Les tests tournent finalement en sa faveur et il évoluera 4 ans à Clermont Ferrand. Neuf ans après, il explique ses choix.
S. Flament : Pourquoi avez-vous décidé de changer de pays, de championnat, de mode de vie en venant en Belgique ?
J. Perbet : Après 4 années passées en ligue 2, j'avais besoin d'un nouveau challenge et je savais que les places étaient chères en Ligue 1 française. Je devais donc faire mes preuves à l'étranger et lorsque l'on m'a proposé un contrat en division 1 belge, je n'ai pas hésité à traverser la frontière pour enfin être reconnu dans le milieu.
S.F. : En effet, choix payant en venant en Belgique et finalement ici à Mons : vous devenez le meilleur buteur de la division belge. Quel effet ça vous procure ?
J.P. : C'est déjà très encourageant et motivant après avoir connu 2 mois difficiles à Lokeren en raison du mercato d'été. Mais j'espère continuer à marquer, notamment pour remplir un des objectifs de l'équipe : assurer au minimum le maintien.
S.F. : Sinon, quel club vous fait rêver ?
J.P. : Je suis régulièrement Marseille, leur équipe me plait beaucoup et dès que j'ai l'opportunité d'aller voir un match, je fais la route jusque la Cannebière. C'est vraiment mon équipe favorite depuis tout petit.
Néanmoins, le meilleur buteur nous avouera qu'il n'a aucune raison de partir : il se sent vraiment bien au sein du RAEC Mons. De plus, le club se trouve relativement proche du domicile de sa compagne.
Poursuivons notre entretien avec un joueur fidèle au président Leone : Cédric Berthelin, promu vice-capitaine de l'équipe il y a peu et figure phare du club. A 5 ans à peine, Cédric Berthelin voulait déjà devenir footballeur. Que ce soit dans la cour de récré, ou en classe en discutant de métiers d'avenir, le portier montois voyait déjà son chemin tout tracé : défendre les buts. Un peu plus tard, il passe le Bac mais sans réussite, car, au même moment, un premier contrat de 3 ans s'offre à lui au RC Lens. Et, selon ses mots, quand 5 entraînements s'enchaînent sur une semaine, c'est assez difficile de cumuler passion et études.
S.Flament : Comment avez-vous atterri à Mons ?
C. Berthelin : Etant sans club, je me suis retrouvé au chômage en Angleterre ( après avoir transité par Luton Town et Crystal Palace). Par la suite j’ai reçu un appel du président Léone qui me connaissait un peu d’après des articles dans la presse, il m’a invité à faire des essais à Mons, qui se sont ainsi avérés concluants. Tout cela alors qu’il y’avait déjà 5 gardiens sous contrat au club (NDLR : Epoque Sergio Brio…)
S.F. : Comment trouvez vous la région, les Montois ont-ils eu un bon accueil ?
C.B. : Franchement, j'ai très bien été intégré à l'équipe, comme chaque joueur qui arrive à Mons, aussi bien de la part du staff que de la part des supporters. J'aime aller boire un verre dans le centre ville, on y trouve plein de jolis endroits et de bons cafés, c'est une ville superbe. Elle me fait repenser à mon Nord Pas-de-Calais.
Gillian Hermand : Comptez-vous participer aux activités de la ville ? Je pense particulièrement au Doudou...
C.B. : Je suis venu assister à la Descente de la Chasse lors du dernier doudou et je pense y participer cette année avec les autres joueurs du club.
G.H. : Si vous deviez vous reconvertir, quel poste vous attirerait ? Pourriez-vous envisager d'entraîner des joueurs de champs ?
C.B. : Quand tu es en reconversion, tu restes ouvert à toute proposition mais celui d'entraineur de gardien me plairait. Maintenant cela dépend des besoins et des opportunités qui s’ouvriront à moi dans le club (Mons), mais J'aimerais léguer aux futurs gardiens ce que l'on m'aura appris durant l'ensemble de ma carrière.
Le joueur pense avoir laissé une bonne image partout où il est passé en tant que joueur mais il a un réel attrait pour Mons et sa région. Le club de Mons pourrait donc devenir son dernier club professionnel.
Nous poursuivons notre recueil d'expériences en interviewant Noé Dussenne. Jeune montant au sein de l'équipe de Mons avec un étonnant potentiel, Noé a terminé ses études l’année passée à Jean d'Avesnes en section sport après avoir transité par l'Athénée Royal de Mons 1. Comme Perbet, il se consacre totalement au foot à 18 ans en recevant son premier contrat de 2 ans. Il nous a confié lors de l’entretien qu'il connaissait bien les Fucam …
S.F. : La famille a-t-elle facilement accepté votre choix d’abandonner les études pour pouvoir exercer pleinement votre passion?
N.D. : Oui, à partir du moment où tu es payé et que c'est ta passion, c’est comme un rêve qui se réalise.
S.F. : En parlant de rêve, quel est le club qui vous attire ?
N.D. : Le Real Madrid -sourire-. La je suis à Mons donc on verra de quoi l'avenir est fait, mais tout peut très vite basculer en football... En tout cas, mon objectif, pour l'instant, reste de s'imposer ici déjà et de bien progresser durant les deux années de contrats qui me restent au club.
G.H. : Vous nous parliez des "soirées Fucam", est-ce possible de combiner la pratique du football de haut niveau aux soirées estudiantines ?
N.D. : Je le faisais avant, mais plus maintenant. Pendant mes études, quand l'entraînement se déroulait le soir et qu'il y avait congé le lendemain, oui j'y allais ... mais je ne bois généralement pas donc j'arrivais à bien récupérer. Mais c'est normal du moment que ça reste correct.
G.H. : On ne vous verra jamais aux Fucam cette année alors ?
N.D. : -rires- Joker mais je connais bien des étudiants des Fucam.
Le RAEC Mons semble en tout cas être un bon tremplin pour la suite de sa carrière . Nous lui souhaitons le meilleur pour un avenir très prometteur, ne fut-ce qu'une sélection dans les espoirs belges.
Tout ceci nous permet de découvrir qu'en partant de rien, on peut obtenir une carrière très prestigieuse et édifiante, mais aussi créer sa propre atmosphère de travail. Le rêve ne réside pas dans l'aspiration à ressembler à des joueurs tels que L. Messi ou F. Lampard, mais de pouvoir vivre de sa passion et d'évoluer comme on le désire. En effet, l'épanouissement personnel n'est-il pas un moteur de vie ? Je terminerai par cette citation d'Eléanor Roosevelt : « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves ».
Nous tenons à remercier le RAEC Mons, Jérémy Perbet, Cédric Berthelin, Noé Dussenne et tout particulièrement le responsable communication du club Gilles Barbera, ancien des Fucam, qui nous a permis d'obtenir ces interviews. Nous souhaitons le meilleur pour l'équipe et les joueurs, et encourageons le club dans la poursuite du championnat. Néanmoins, tout le monde est convié aux matchs afin d’encourager l’équipe. Restez attentifs aux prochains matchs sur le site du club : www.raec-mons.be
Les enregistrements de YOUFM :
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Messages du livre d'or
Par Essie le 19/05/2014
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