Le Sportif de l'édition :
Paru dans l'"Alinéa estudiantin" : édition de Mars 2012
Pour ce deuxième numéro, la rubrique sport accueille François Parmentier, étudiant en Bac1 en sciences politiques, passionné de cyclisme. Ce sport, souvent critiqué, parait incroyablement dur en alliant intensivité et endurance. Et pourtant, pédaler reste accessible à tout un chacun…
Inscrit au club de La Louvière (Amicale Vélocipédique Louvièroise), son groupe parcourt chaque dimanche de 70 à 110 km selon la météo en plus de 2 entraînements/semaine et de rallyes mensuels auquel le club participe. Ces rallyes sont accessibles à tous grâce à leurs paliers de distances : "Ces circuits peuvent se dérouler dans la région du centre ainsi que dans la région de Mons. Ils sont accessibles à tous et chacun choisit le type de circuits qui lui convient le mieux. Avis aux amateurs…"
Ses débuts dans le milieu, il les doit à son père, lui aussi très attaché à ce sport, mais aussi lorsqu'il s'intéresse aux différentes compétitions. Il commence très jeune à regarder les performances des coureurs durant le Tour de France, le Giro, la Vuelta, Paris-Roubaix, … et reste fasciné par les distances parcourues : "En voyant ces coureurs évoluer à des rythmes extraordinaires, je me suis dit : c’est ça, c’est ce sport là que je veux exercer."
Lorsque l'on débute, coller à la roue s'avère difficile. Les solutions face à ce sport résident dans l'entrainement et dans le bon encadrement des dirigeants : "ils t’expliquent comment se comporter dans le « peloton », comment relayer,… des techniques qui peuvent paraitre simples mais qui demandent beaucoup d’attention et d’application".
Après quelques semaines, François évolue vite, et pense maintenant qu'il est devenu un bon grimpeur : "on s’entraine régulièrement au plan incliné de Ronquières ainsi qu’au Grand Ascenseurs de Strépy-Thieu." Pour parler des parcours, l'étudiant de l'U.C.L. Mons aime circuler au sein de la Wallonie. Les circuits ne sont en rien rébarbatifs puisqu'ils changent régulièrement et permettent de découvrir la région : "Le fait de rouler en fonction du vent change déjà le tracé. Par exemple, je ne connaissais pas le grand large avant de faire du vélo."
Les derniers évènements relatifs au dopage l'inquiètent naturellement : "Selon moi, la sanction de Contador (contrôlé positif au clenbutérol) est trop sévère. Désormais, ce coureur évoluera avec une étiquette de dopé en tentant de regagner la confiance du peloton tout en perdant ses titres (Le Tour de France 2010 et le Giro 2011). Comme le dit Eddy Merckx : « C’est comme si quelqu’un voulait tuer le cyclisme ». Maintenant, à savoir ce qu'il en est, seul Alberto et sa conscience sont exacts."
Mais son coureur préféré reste Philippe Gilbert. Selon ses mots, il redore l'image de la Belgique : "C’est pour moi, le meilleur cycliste belge de nos jours. Il ne lui manque plus que de gagner le maillot de champion du monde ce qui n’est pas chose aisée."
Si ce sport connait tellement de vagues d'affaires de dopage, c'est parce que ce sport semble terriblement physique voire surhumain. Mais, l'entrainement et la persévérance restent les clés de progression. Il suffit juste de savoir les utiliser. Le moral, souvent négligé, doit donc passer devant les ressources physiques, et après, ça roulera tout seul !